Rencontre avec Barbara: Le facteur humain au cœur du quotidien

Dès le moment où j’ai pris place dans le bureau de Barbara, j’ai su que j’avais affaire à une femme d’exception. Ses tout premiers emplois étaient au service de garderie ainsi qu’à la cafétéria d’une station de ski. Depuis une quinzaine d’années, Barbara est responsable du service à la clientèle de la billetterie de cette même station. Imaginez la quantité d’événements et d’anecdotes qu’elle pourrait nous raconter !

Barbara a grandi dans un village près de la station où elle travaille depuis plus de 40 ans, et c’est maintenant toute sa famille qui y habite. Elle a certes un attachement très fort au lieu physique, mais je constate que ce sont surtout ses relations avec la clientèle fidèle ainsi que l’ambiance de travail qui l’unissent à celui-ci.

Une ambiance à laquelle elle contribue grandement par l’organisation d’une foule d’activités et de fêtes à l’interne. C’est aussi par son habileté à créer, au quotidien, un espace respectueux où l’on peut évoluer dans le plaisir qu’elle alimente cette atmosphère bienveillante et agréable pour tout le monde.

Ses relations avec ses collègues, les embauches et l’accompagnement des nouvelles recrues dans leurs apprentissages sont des aspects qu’elle aime particulièrement et qui donnent une dimension très humaine à son travail.

« J’adore participer au processus d’embauche et j’aime plus que tout donner une chance à des jeunes qui postulent pour un premier emploi. »

Et c’est sans oublier le mode de vie, non sans intérêt, qui vient avec un emploi dans une station de ski : « C’est l’une des belles possibilités. Ici, tu prends tes skis, tu fais quelques descentes sur l’heure du midi, tu prends l’air, tu jases avec du monde et tu reviens ressourcée au travail ! »

Tous ces aspects réunis font en sorte que Barbara ne se voit pas quitter de sitôt l’entreprise, et avec raison ! Selon moi, il s’agit là d’un bel exemple d’évolution professionnelle dans un milieu de vie sain, humain, agréable et, en prime, en pleine nature ! « La journée où je vais passer devant la montagne sans la regarder du coin de l’œil, je saurai que c’est terminé… mais cette journée-là n’est pas encore arrivée ! » m’a-t-elle confié, le regard pétillant !