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Témoignage

Superviseurs des services alimentaires : trois portraits, trois parcours

Il y a autant de postes de superviseurs des services alimentaires qu’il y a de cheminements professionnels. Chaque employeur a des attentes différentes envers les gens qui veillent à la coordination dans les cuisines et à l’encadrement des équipes de travail. Si leurs tâches peuvent varier grandement d’un employeur à un autre, leur objectif est commun : assurer le bon fonctionnement du service de la restauration.

Le CQRHT a rencontré trois personnes au parcours unique qui exercent leur métier chez des employeurs tout aussi uniques.

© ©CQRHT

Pascal Dallaire
Chef de service, restauration, pour Les Sommets

Pascal a obtenu son diplôme de cuisinier de l’ITHQ en 2004. Au cours de sa carrière de chef, il a travaillé pour différents établissements, dont le restaurant Eden du Rimrock Resort Hotel à Banff, coté 5 diamants par CAA. Lorsque l’opportunité s’est présentée de rejoindre les Sommets en 2013, il a saisi l’occasion d’assumer un rôle plus axé sur la gestion.

Sa journée type

Puisqu’il a une expérience en cuisine, Pascal est responsable de créer les menus pour les cinq stations de ski des Sommets. Il doit également veiller au bon fonctionnement des opérations de restauration pour les quatre stations qu’il supervise. Au quotidien, il doit en faire la tournée pour inspecter les cuisines et donner un coup de main à ses équipes.

Ce qui lui plaît dans son métier

Bien qu’il travaille au pied des pentes, Pascal avoue ne pas être un skieur : il préfère les fourneaux ! Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est le contact humain avec ses équipes. « Je sens que je peux faire une différence avec mes employés. On peut transformer n’importe quel problème en situation où tout le monde y gagne. C’est très motivant. »

Salwa Oulmekki
Gérante, service culinaire, à La Ronde

Salwa gravite dans l’univers de La Ronde depuis neuf ans. Depuis ses débuts comme commis, elle a rapidement grimpé les échelons du service alimentaire. En parallèle à ses études universitaires en gestion internationale, elle gère avec ses collègues l’ensemble de l’offre alimentaire sur le site de La Ronde, notamment les restaurants et les concessions.

 

Sa journée type 

Salwa entame sa journée bien avant ses employés. Elle doit, entre autres, évaluer les rapports de vente de la veille, s’il y a eu des plaintes, gérer et assurer les suivis requis, planifier la gestion des tâches de ses employés en fonction de la prévision de l’achalandage, etc. Lorsque ses employés arrivent en poste, elle est prête à leur transmettre son plan pour la journée. Salwa travaille autant dans son bureau à planifier que sur le terrain à s’assurer de la qualité du service.

 

Ce qui lui plaît dans son métier 

Pour elle, La Ronde est un véritable milieu d’apprentissage. « Je suis certaine que mon expérience de gestion à La Ronde m’aidera dans ma carrière. Déjà, ça m’aide à mieux gérer mes priorités dans mes études. » Elle apprécie également le contact avec ses nombreux collègues. « J’aime travailler avec les gens, les aider à se développer. Je dois leur apprendre des choses, mais j’apprends énormément moi aussi en étant en contact avec eux. »

Marguerite Couture
Jeune leader et chef d’équipe, St-Hubert Express

Marguerite n’a que 18 ans, mais elle a déjà l’étoffe d’une leader. Pas surprenant que son restaurant l’ait nommé jeune leader, ce qui lui amène des responsabilités de chef d’équipe. Elle est le bras droit du gestionnaire du restaurant.

 

Sa journée type 

Marguerite doit s’assurer que tout est en place avant la période de pointe : les employés sont bien en poste, les produits sont prêts, etc. Elle doit aussi veiller à la fermeture du restaurant, notamment en comptant les caisses et en libérant les employés selon l’affluence de la clientèle.

 

Ce qui lui plaît dans son métier

Si elle n’aspire pas à une carrière en restauration, Marguerite est convaincue que son expérience en service à la clientèle lui servira dans sa future carrière d’opticienne. « Pour moi, mon travail est une grande école. J’apprends tous les jours. On ne reçoit pas de formation spécifique quand on devient une jeune leader, on apprend en observant les gestionnaires. » Elle apprécie également le travail d’équipe. Elle est très attachée à ses collègues, étudiants aussi pour la plupart.

Leurs conseils pour un futur superviseur des services alimentaires :

  • Appréciez le contact humain : que ce soit avec des collègues, des employés ou des clients, les superviseurs des services alimentaires interagissent constamment.
  • N’ayez pas peur de prendre des risques : dans une période achalandée pour le restaurant, on ne peut pas se permettre de prendre du retard. On doit décider et avancer, quitte à faire des erreurs.
  • Démontrez du leadership et de la volonté : il faut être un bon exemple de leader pour ses employés. Il ne faut pas avoir peur de mettre les mains à la pâte pour aider son équipe.
  • Soyez débrouillard et saisissez toutes les occasions d’apprentissage : il n’y a pas de guide de formation répertoriant toutes les situations qui peuvent se présenter. Chaque problème amène une opportunité de grandir.

Dans un poste de gestion, on doit être débrouillard. À La Ronde, il y a beaucoup de matériel dans nos restaurants et concessions. S’il arrive un bris ou un problème, je dois trouver une solution rapidement.

Salwa Oulmekki, gérante, service culinaire, La Ronde

Un métier, une foule d’opportunités

Que vous soyez au début de votre carrière ou très expérimenté, le métier de superviseur des services alimentaires pourrait vous plaire. Pour des chefs et des professionnels de la restauration, c’est une occasion d’expérimenter la gestion dans les cuisines d’une panoplie de lieux touristiques (restaurants, hôtels, attractions, pourvoiries, stations de ski, spas, campings, etc.). Pour des étudiants avec une expérience en service à la clientèle, c’est l’accès à de plus grandes responsabilités et à des apprentissages qui seront utiles tout au long d’une future carrière. Il s’agit de dénicher l’employeur qui recherche vos compétences et votre niveau d’expérience.

Pour en savoir plus sur les conditions d’emploi, consultez la fiche sur le métier de superviseur des services alimentaires disponible sur le site du CQRHT.